Le phenomène Stromae

Paul Van Haver alias Stromae né le 12 mars 1985 (en 1985 comme de nombreux éminents métis : Leona Lewis, Joakim Noah, J.W. Tsonga, Cindy Fabre, Kevin Michael ou Lewis Hamilton) à Bruxelles (la où a exercé le premier chirurgien Noir :  Fournier de Pescay - Tony Parker est lui aussi né en Belgique), est un auteur-compositeur-interprète belge. Son père est rwandais et sa mère belge. Il est donc métis rwandais comme Sonia Rolland.


Il s'illustre autant dans le hip-hop que dans la musique électronique.

Très précoce, il sait ce qu’il veut faire

À l'âge de onze ans, Stromae commence à s'intéresser à la musique et s'inscrit à l'Académie musicale de Jette pour prendre des cours de solfège et de batterie.

Après le pseudonyme Opmaestro pour commencer dans le monde du rap, il en change et opte pour Stromae (Maestro en verlan).

À dix-huit ans, il forme le groupe Suspicion en compagnie de J.E.D.I., un autre rappeur, et ils composent ensemble la chanson et le clip de Faut k’t’arrête le Rap. J.E.D.I. décide néanmoins de quitter le duo, ce qui marque les débuts de la carrière solo de Stromae.

Il a collaboré avec de grands artistes du RAP français comme le franco-haïtien Kery James (voir une présentation sur leshaitiens.com).

Sur le site de Stromae

L’art n’a jamais fait le style et le style n’a jamais fait l’art. Le nouveau visage de la génération new beat, Stromae, sort son premier album “Cheese”. Nous sommes au début de l’année 2010 lorsque son premier single “Alors on danse” explose les charts internationaux en quelques semaines et le propulse au rang de phénomène musical. N’étant pas fan des conventions, le jeune maestro laisse la panoplie bling-bling du hip-hop au placard. En noeud papillon et en toute humilité, il explique qu’il “est tout simplement habillé pour aller travailler”. Non sans une certaine ironie, ce rejet des “tendances” devient alors une tendance en soi. Toujours au centre du mouvement, l’artiste est avant tout son propre créateur.
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À seulement 25 ans, avec son talent indéniable, ses idées pleines de ressources et un buzz mondial, Stromae ne fait pas que danser: sa musique parle de son travail, son ennui, ses combats, il y parle d’amour, de violences conjugales, de sa vie et de celle qui lui reste à vivre. Sa poésie est dotée d’une cruauté urbaine mais son message reste positif.

L’album « Cheese » est rempli de chansons coup de poing tout en couleurs, de variantes rythmiques dans lesquelles Stromae pose son style et s’affirme comme créateur.

« Cheese » dégage un son old school technotronic des années 90, des textes acérés (en français) et une production redoutablement efficace. Toujours en mouvement, il suit sa lancée tout en apposant l’empreinte d’un son qui lui est propre.

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Un nouveau courant est né.

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Alors on danse !

Suzette Charles : métisse Miss America


Source de l'image Mulatto.org.

Nous savons que Vanessa L. Williams, la star des star métisse a été la première afro-américaine / la première métisse a être couronnée Mis América en 1984. Et nous savons aussi qu'elle a renoncé à sa couronne la même année suite à un scandale.

Source des images : MissAmerica.org

Le monde ou les US voulaient tellement une Miss América Métisse que la seconde Miss América en 1984 est une ravissante métisse : Suzette Charles.

Suzette Charles
est née le 2 mars 1963, d'un père d'origine italienne - Charles DeGaetano - et d'une mère afro-américaine - Suzette (Burroughs) DeGaetano.

Ainsi Suzette Charles est :
Au delà de sa couronne de Miss US, Suzette Charles a eu de belle réussites comme chanteuse et a collaborer avec de très grands noms de la musique :Stevie Wonder, Alan King, Joel Grey, Lou Rawls, etc.

Lors de son audition pour la couronne, le public avait déjà eu un aperçu de son talent :



Quelques minutes pour voir deux des plus belles et célèbres métisses couronnées :

Irene Cara, de Fame à Flash Dance !



Irene T. Escalera, alias Irene Cara, est née le 18 mars 1959 dans le Bronx à New York City. Son père était un porto-ricain noir et sa mère métisse (moitiée cubaine et moitiée française).

Irene Cara est actrice, chanteuse, danseuse et chorégraphe. Elle a réalisé une petite vingtaine de single, un douzaine de featuring et a joué dans plus de 15 films. Mais elle doit sa célébrité à 3 "énormes" performances au début des années 80 qui l'ont propulsée à hollywood et sur la scène musicale mondiale :
  • Fame en 1980
  • Flash Dance en 1983
  • Le single Break Dance en 1984.
Ces trois performance lui ont permis de devenir une reine mondiale de la danse et d'immortaliser sa voix. 

Fame

Elle interprète l'héroïne principale Coco Hernandez et chante la chanson titre. Pour le plaisir et la nostalgie, un clip un peu rétro de la chanson titre !



FlashDance

Le film qui a révélé en 1983 une autre reine métisse: Jennifer Beals. Irene Cara remporte le Grammy de la meilleure chanteuse pop (en 1984) avec son titre "Flashdance . . . What a Feelin". La voix d'Irene Cara et le corps en transe de Jennifer Beals, sublime ...



Breakdance

Un single mondialement connu, Irene Cara dans un clip qui fait maintenant très rétro :

Interview d'Ingrid Jacquemod - Part I

- Métissage et origines, La championne de ski alpin -



Métissage et origines

Apologie du Métissage : Bonjour Ingrid, vous êtes quarteronne, pouvez-vous nous parler de votre métissage ?

Mon grand-père maternel était jamaïcain et vivait en Angleterre à Birmingham. Il a rencontré ma grand-mère maternelle qui elle, est originaire d’Autriche. Ma mère est donc née en Angleterre.
Du côté de mon père, c’est l’Italie du Nord qui prime !
Et moi je suis née en France et j’ai toujours vécu dans mon pays.

Apologie du Métissage : Donc, française, italienne, anglaise et jamaïcaine, connaissez-vous la Jamaïque ou les caraïbes en général et quels sont vos liens culturels avec l’Angleterre et l’Italie ?

Je n’ai malheureusement jamais été en Jamaïque, mais j’espère pouvoir y aller un jour. Je me sens assez proche de la culture anglaise (on me reproche souvent mon flègme britannique !!). Ma mère nous a élevé, avec ma sœur, au rythme des « tea time », des desserts anglais (qui ne valent pas les nôtres mais qui ont leur charme !). J’ai encore de la famille à Birmingham et j’adore aller à Londres quand j’ai un peu de temps !
Pour ce qui est de l’Italie, la frontière étant beaucoup plus proche de chez moi (en Savoie) j’ai plus d’échange avec ma famille.

Apologie du Métissage : Avez-vous déjà croisé à bon niveau de ski des athlètes d’origines ethniques « non caucasiennes » ou métissées ?

On ne doit pas être très nombreux… C’est pour cette raison que je suis toujours fière de dire que je suis un brin jamaïcaine, autrichienne, italienne et française. ça étonne toujours les gens qui m’entoure.

La championne de ski alpin


Les métis célèbres : Vous avez souvent gagné les championnats de France de descente, vous avez été bien placé régulièrement aux championnats du monde, quel est votre meilleur souvenir en compétition ?

Ma victoire en coupe du monde de descente, car c’était une course assez rapide (des pointes à 135km/h) et difficile. J’ai toujours réalisé mes podiums sur des pistes techniques. Il y a 2 saisons j’ai terminé 6ème au classement générale de la descente, et réalisé souvent des top 5 dans 3 disciplines, ça reste un excellent souvenir sportif.

Les métis célèbres : Le ski professionnel permet-il de s’assurer des revenus confortables ?

Depuis que je skie à haut niveau et que je suis rentrée en Equipe de France (en 1998) je vis de ma passion et je skie dix mois sur douze. Je ne pourrais de toute façon pas avoir un métier en parallèle, donc la meilleure façon est de skier vite pour faire partie des meilleures mondiales et s’assurer de bons revenus.

Les métis célèbres : Quelles sont vos prochaines ambitions en tant que skieuse ?

Cette saison est spéciale, car il y a l’échéance olympique. Mon objectif est de faire partie du voyage à Vancouver (Canada) pour viser une médaille. Au-delà de ça, j’ai une grosse envie de revanche suite à la saison passée qui a été très difficile.

Les métis célèbres : Après le ski, comment envisagez-vous votre avenir ?

Je n’y pense pas trop car je désire concentrer mon énergie sur le ski pendant que je suis en activité ! J’ai des idées pour l’après-carrière, je ne me vois pas évoluer loin du sport et des montagnes quoi-qu’il arrive. La connaissance de soi m’intéresse, ainsi que le bien-être et les médecines douces.

Interview d'Ingrid Jacquemod - Part II

- Loisir et culture / Philosophie de la vie -




Loisirs et culture

Apologie du Métissage : Avez-vous du temps pour aller au cinéma et pour sortir entre les entrainements et les compétitions ?

C’est une priorité pour moi d’aller au ciné lorsque je suis entre deux courses ! J’adore ces moments car ça permet à mon esprit de s’évader un peu. Tout comme voir mes amis, ou ma famille. Ça n’arrive pas souvent dans l’hiver c’est donc d’autant plus important pour moi pour me ressourcer.

Apologie du Métissage : Musicalement, pouvez-vous nous dire quels styles vous attirent le plus, écoutez-vous régulièrement de la musique ?

J’aime beaucoup le rock internationnal comme français, mais aussi les musiques alternatives tranquilles et bien sûr le reagge !! J’ai tout le temps mon ipod avec moi pour voyager, faire la sieste, avant une course,….

Apologie du Métissage : Lisez-vous beaucoup et quelles sont les formes d’art qui vous séduisent le plus ?

J’aime les romans policiers, les histoires vraies, et parfois j’aime lire en anglais.

Apologie du Métissage : Entre vos déplacement professionnels pour les compétitions et vos vacances, quels sont vos meilleurs souvenirs de voyages ?

Pour le côté pro : les voyages en amérique du sud (Chili et Argentine) car c’est très dépaysant et les paysages sont magnifiques. Il y a aussi les pays scandinaves ; la puissance des fjords en Norvège et la Suède pour sa culture ski, son design et son avance écologique !
Pour les vacances : Bali, la Thaïlande et le Maroc (pour le surf !).


Philosophie de la vie

Les métis célèbres : Avez-vous un modèle ou quelle est votre personnalité préférée ?

J’ai beaucoup d’admiration pour le parcours de Mohamed Ali. D’un point de vue sportif et aussi parce qu’il a toujours défendu ses convictions.

Les métis célèbres : Êtes-vous croyante ou bien avez-vous une philosophie particulière ou une sorte de guide imaginaire ?

Je ne suis pas croyante d’un point de vue religieux, j’essaye juste de croire en moi, en mon étoile qui brille au fond de moi, pour m’accomplir.

Les métis célèbres : Ou allez-vous chercher le « « figthing spirit » qui vous booste en compétition ?

J’ai toujours aimé la compétition et aussi le jeu. J’ai toujours été la meilleure quand la compétition est devenu un jeu pour moi ! Quand le côté « guerrier » d’un athlète s’allie au plaisir et aux sensations !

En accès direct, je vous propose ci-dessous une liste non exhaustive, par ordre chronologique, des premiers métis à s'être distingués entre le 16ième et le 19ième siècle !
Vous trouverez ci-dessous une liste de beautés métisses célèbres : mannequins, actrices, chanteuses, musiciennes ou les 4 en même temps qui rayonnent sur les 20ième et 21ième siècles.
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