Kevin Michael : métis et paroles métisses


Kevin Michael est né à Chester (banlieue de Philadelphie) en Pennsylvanie en 1985, d’un père noir américain et d’une mère italienne. Il a toujours baigné dans la musique grâce à son père un véritable fanatique (clin d’œil haïtien). Il s’apprête maintenant à devenir une star, sa musique est un mélange de Soul, de Funk, de R&B et de Pop.

Et il en a le tempérament, Kevin est annoncé comme le nouveau prodige pop soul.

« Je ne sais pas où je commence et où la musique s’arrête. (…) Je vais être tout à la fois. Monsieur Global, Monsieur Univers. J’ai les hits qu’il faut pour y parvenir – et attendez un peu de me voir sur scène ! »

Et la presse dit de lui : « Kevin Michael compte incontestablement parmi ces rares artistes capables de vraiment communiquer avec le public. »

Deux anecdotes marrantes / intéressantes :

  • son père était tellement passionné de musique qu’on le surnommait « Rick Prince » car il adorait Rick James et Prince ! Mais Kevin se souvient (il avait cinq ans) : « Il y avait un disque qui passait continuellement sur notre électrophone poussiéreux, c’était un ‘Greatest Hits’ de Patti Labelle. »

  • Kevin raconte qu’il était tellement imprégné de la musique qui l’entoure, qu’il devient vite un problème pour sa mère qui redoutait de l’emmener avec elle faire des courses de peur qu’il ne se mette à chanter à tue-tête. « Elle redoutait de m’emmener avec elle au centre commercial. J’étais capable de me mettre à chanter « Me So Horny » à pleins poumons ! »

En 2001 (il a 16 ans) Kevin écrit sa première chanson :

« Une nuit, je me suis réveillé dans le studio et j’ai eu un déclic ! J’ai vraiment entendu le morceau et j’ai pensé qu’il valait mieux que je l’écrive de suite. Aujourd’hui encore mon père considère ce titre comme un classique. »

Il refuse une bourse de l’université de Hofstra pour se consacrer à ce qu’il veut : « être musicien », et ce malgré les pressions « inverses » de sa mère.

Son premier single est métis :

  • le titre « We All Want The Same Thing » (en combinaison avec Lupe Fiasco) traite de la vie d’un jeune artiste partagé entre la culture noire et blanche.
  • Avec le tube : « It Don’t Make No Difference To Me » produit et accompagné par la superstar haïtienne Wyclef Jean lui même, il rentre dans la légende.

On a tout dit sur son premier album :

  • « Certains artistes ont quelque chose, d’autres ont carrément du talent. En entendant la voix de Kevin Michael, une simple écoute suffit pour savoir qu’il entre dans cette deuxième catégorie. »

  • « Avec son savant et irrésistible cocktail de soul, funk, r&b et pop, Kevin évoque certaines grandes figures du passé tout en apportant quelque chose de totalement nouveau, il perpétue la tradition du r&b tout en la réinventant. »

  • « Son premier album incarne le son d’un prodige revendiquant sa place sur le trône, un disque qui annonce l’arrivée d’un nouveau phénomène sur la scène internationale. »

Au sujet de son premier single « métis » : « We All Want The Same Thing », quelques paroles d’un métis partagé entre ses origines

« All my gangster friends and all my skater friends : We all want the same thing. DJ’s in the clubs, Jesus freaks and thugs : We all want the same thing »
En français : « Tous mes amis gangsters, et tous mes amis skateurs : Nous
voulons tous la même chose. Les DJs dans les clubs, ceux qui ne jurent que par
Jésus et les voyous : Nous voulons tous la même chose. »

Son autre single « It Don’t Make Any Difference To Me » avec Wyclef Jean et produit par Wyclef Jean est « métis » également, les paroles sont « métisses », il est fier d’être métis (mais il est classé comme Afro-américain …) :

« All you gotta do is look at me : three generations of my family you see. People treat you different when you’re in between. He was black white and she was white : you know that most people thought that it wasn’t right. I can still remember what she used to say : it don’t make any difference to me… »
En français : « Il suffit de me regarder : tu verras trois générations de ma famille. Les gens te traitent différemment lorsque tu es entre les deux. Il était métissé et elle était blanche : tu sais que la plupart des gens pensaient que ce n’était pas bien. Je me souviens encore qu’elle leur répondait : pour moi il n’y a aucune différence »

Ce titre, feeling pop irrésistible et paroles intenses est un véritable hymne moderne interracial : c’est l’Apologie du Métissage.

Le clip avec la star Wyclef Jean




Son premier opus « Kevin Michael » (ci-dessus) est a connaître (il comporte même, entre autre, un « hommage » à Michael Jackson).

Longue Vie à Kevin Michael, un métis affirmé et complet, espérons que sa réussite sera à la hauteur de ses ambitions.


Pour l’anecdote, Kevin Michael est né en 1985 et 1985 est une année importante pour la gloire du métissage, sachons que :

  • c’est l’année de naissance d’éminents métis : Cindy Fabre (la deuxième Miss France métisse), du jeune prodige métis de la Formule 1 Lewis Hamilton, du basketteur quarteron Joakim Simon Noah (fils de Yannick), la star britannique Leona Lewis et de Jo Wilfried Tsonga le Mohamed Ali du Tennis,

  • c’est aussi l’année où s’illustrent deux métisses hors pairs, notre « favorite » blasiane Rae Dawn Chong interprète 3 succès mondiaux : La couleur pourpre (1985), Choose Me (1985) et Commando (1985) et la déesse métisse Sade enregistre l'album Promise avec le magistral « sweetest taboo»,

  • et enfin, ce n’est qu’en 1985 que le trop peu connu François Fournier de Pescay est enfin reconnu comme le précurseur de la chirurgie moderne grâce à l’hommage publié par J.R. Fike de l’université de Californie !

Aucun commentaire:

En accès direct, je vous propose ci-dessous une liste non exhaustive, par ordre chronologique, des premiers métis à s'être distingués entre le 16ième et le 19ième siècle !
Vous trouverez ci-dessous une liste de beautés métisses célèbres : mannequins, actrices, chanteuses, musiciennes ou les 4 en même temps qui rayonnent sur les 20ième et 21ième siècles.
Google