C’est le premier Afro-américain à décrocher un Ph. D à Harvard (doctorat pour les français). Dans les mémoire il reste un grand professeur, un grand écrivain, l’orateur noir le plus influent du 20 ième siècle, etc. Il créé le NAACP (voir plus loin) et tente en 1910 la création du BNAACP (un équivalent « métis » du NAACP, B de Biracial) : c’était un Barack Obama en puissance …
- Prix international de la paix (décerné par le Conseil mondial de la paix) en 1952
- Prix Lénine pour la paix en 1959.
Sur la plan de l’écriture (plus de 16 ouvrages en 1897 et 1915)
- Du Bois a écrit trois autobiographies
- A publié l'un des premiers ouvrages sociologiques américains, The Philadelphia Negro (1896).
- Quatre de ses essais ont vraiment marqués les mémoires : The Souls of Black Folk (1903), John Brown (1909), Black Reconstruction (1935) et Black Folk, Then and Now (1939).
- Il est également l'auteur de plusieurs romans dont The Dark Princess, The Negro (publié en 1915).
Un impact majeur sur la pensée américaine et sur l’émancipation noire
Pendant la première moitié du XXe siècle, W.E.B. DuBois est l'un des principaux intellectuels et activistes noir-américains : on lui attribue le titre de père du panafricanisme (en anglais The Father of Pan-Africanism). En 1905, Du Bois déclenche Niagara Movement (le premier mouvement contestataire moderne des noirs en amérique !) avec William Monroe Trotter : une trentaine de Noirs-américains de l’élite se réunirent au Canada pour discuter de la ségrégation et des moyens pour en sortir ; mais les deux hommes finirent par s'éloigner l'un de l'autre à cause de leur désaccord sur la participation des Blancs dans la défense des droits civiques. En août 1906, il participa à une autre réunion à Harpers Ferry, sur le campus du Storer College.
Trois ans plus tard, en février 1909, il contribua à la création de la célèbre NAACP : la National Association for the Advancement of Colored People est une organisation chargé de défendre les droits des minorités aux États-Unis. Dans la foulée, en 1910, DuBois abandonne son poste d'enseignant à l'université d'Atlanta University pour se consacrer à temps plein aux activités de la NAACP.
Il publie beaucoup dans la presse de la communauté noire (Chicago Defender, Pittsburgh Courier, New York Amsterdam News) ; il travaille également pour le San Francisco Chronicle.
Il occupe pendant 25 ans le poste d'éditeur en chef du journal de la NAACP appelé The Crisis.
Parallèlement, Du Bois publie les auteurs de la Harlem Renaissance : Langston Hughes et Jean Toomer.
Sans militer à 100 % il redouble d’efficacité
En 1934, il reprend sa chaire d'enseignant à Atlanta. Afficha sa sympathie croissante pour les thèses communistes, ce qui lui valut d'être surveillé par le FBI. Il visita la République Populaire de Chine pendant le Grand Bond en Avant.
En 1950, il se présente aux élections sénatoriales pour représenter l'American Labor Party et reçut 4 % des votes (il a ouvert la porte à Obama !).
Le 16 mars 1953 il déclare dans le National Guardian, que « Joseph Staline était un grand homme ; peu d'autres personnalités du XXe siècle ont égalé sa stature » (Joseph Stalin was a great man; few other men of the 20th century approach his stature).
En 1961, à l'âge de 93 ans, il adhère officiellement au Parti communiste des États-Unis d'Amérique. Il émigre ensuite au Ghana, dont il prend la nationalité, et y décède à 95 ans.
Source : Le rayonnement d'Haïti, WEB Dubois.
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