Molly Johnson : "Diva metisse sans marketing"

Molly Johnson est née dans la banlieue de Toronto, dans les années 60 d’un père noir de Philadelphie et d’une mère blanche new-yorkaise. Son contexte familial caractérise le métissage, l’ouverture culturelle et l’ambiance artistique. La concurrence est un jeu, et plusieurs talents s’épanouissent, en effet, parallèlement à la fabuleuse carrière de Molly Johnson :

  • son frère Clark Johnson est acteur et metteur en scène, notamment de la série culte « Homicide : Life on the Streets »,
  • sa grande sœur Taborah (tabby) est actrice et chanteuse, partenaire Rick James dans les années 80.

Dès l’age de 5 ans Molly effectue une appariation dans une production locale du Porgy & Bess de Gershwin, elle est très jeune et cette courte expérience lui donne peut-être inconsciemment l’envie de devenir une Diva ?

Au début des années 80 Molly devient membre de deux « collectifs » de renom : le prestigieux National Ballet School of Canada et le Banff School Of Fine Art. C’est une sorte de déclic pour elle et Molly entame alors sa fabuleuse carrière de musicienne et de chanteuse. Elle se lance alors corps et âme dans la vie d’une chanteuse de Jazz : elle écume clubs, bars et se perfectionne au gré des jours. Ses interprétations des classiques de Jazz et de blues : Ellington, Billie Holiday, Ray Charles (avec qui son ainée Rodha Scott a eu l'occasion de jouer), George Gershwin, etc. permettent au public de la connaître et ses divers talents resplendissent, elle captive tous ses auditoires.

Très vite, et sensible à l'air du temps, elle oriente sa musique vers des ryhtme plus modernes et fonde avec le guitariste Norman Orenstein un groupe de rock : intitulé « Alta Moda » et en 1987 enregistre et publie chez Columbia un album éponyme.

La critique est très élogieuse et elle conforte Molly Johnson dans son goût pour la musique, l’aventure et le métissage des genres. Elle ne s’arrête pas là, elle ne fait que commencer. Molly monte au début des années 90 un autre groupe pop, The Infidels, issu de métissage : l'énergie du rock, la légèreté de la pop et la sophistication du jazz. Il ne durera pas longtemps mais sera gratifié d'un Juno Award.

A ce moment là, Molly entre dans « The hall of fame », elle est décrite par la presse comme tel :

« cette incursion féconde dans le monde de la pop, marquera en profondeur le style de Molly Johnson, en lui permettant notamment de développer un song-writing à la fois élégant et racé, résolument métis et éclectique dans ses influences. »

Les années 90 verront Molly Johnson multiplier rencontres et collaborations prestigieuses, métisse biologique, elle l’est également à travers ses collaborations et registres, la liste parle d’elle-même :

  • K.D. Lang, Stéphane Grappelli, Alex Lifeson, Tom Cochrane, etc.
  • Jazz, Pop, Rock, Funk, etc.

There's no place like this - 1 minute 30 de la belle voix de M. Johnson pour l'Ontario



A côté de la musique, Molly est une sorte de marraine (la co-fondatrice avec June Callwood) du grand festival humanitaire : Kumbaya, elle en devient entre 1992 à 1995 l'ambassadrice et la cheville ouvrière de la lutte contre le sida au Canada. Ses initiatives humanitaires rapporteront près d'un million de dollars en faveur de la lutte contre le sida. Comme sa cadette Alicia Keys, elle utilise sa notoriété pour faire le bien.

Molly Johnson est dès ce moment reconnue à l’unanimité : une diva de renom, une actrice efficace pour l’humanitaire, comme l’est le milliardaire blasian Michael Lee Chin les Canadiens (de Toronton en particulier) respectent cette métisse pour ses apports multiples.

Parallèlement, dans sa vie privée, Molly est mariée et mère de deux garçons.

Contrairement à d’autres Diva métisses que vous voyez plébiscitées par les médias people et même sur ce site (Mariah Carey pour la plus célèbre), les médias et le marketing nord-américain ne sont pour rien à son aura : ses réalisations, son charme et sa personnalité ont suffit.

Son premier album solo sort en 2000 : Molly Johnson, parmi les perles proposées on retrouve les titres Diamond in my hand et Long Wave Goodbye (le dernier enregistrement du violoniste Stéphane Grapelli avant sa mort). Cet album métis est à l’intersection entre le jazz et la pop, teinté de funky, de rock, de soul et d’ambiance cabaret.

Dans la foulée, sort en 2003 , un autre album métis de la métisse Molly Johnson : « Another day », dirigé comme le premier par Craig Street, de grandes personnalités sont en « featuring » : Susana Baca, Cassandra Wilson, Norah Jones, Meshell NdegeOcello, etc. Ses deux premiers albums sont vendus à plus de 75 000 exemplaires en France.

Certains disent même d’elle (Universal Music) :

Riche de ce tressage complexe d'influences disparates qui constitue aujourd'hui notre patrimoine musical : de Bob Marley à George Gershwin, de Billie Holiday à Janis Joplin. Une grande dame de la chanson est née.

En 2007 Molly récidive avec son « If you know love ».

Le clip de Rain - La magnifique Diva canadienne




Molly Johnson appartient à deux grandes familles, celles des grandes dames sans marketing et sans paparazzi :

5 commentaires:

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