Rhoda Scott





Rhoda Scott, légende américaine du Jazz, est surnommée « l’organiste aux pieds nus » (The Barefoot Lady) car elle se déchausse pour jouer sur scène de l’orgue électrique Hammond B3.

Rhoda Scott est née en 1939 d’un père métis (fils d’un esclave américain et d’une mère à moitié cherokee, soit avec des origines similaires à celle de Barak Obama, Rae Chong ou de Ben Harper) et d’une mère d’origine allemande. Son père était pasteur de l’African Methodist Episcopal Church : c’est à l’église qu’elle a appris à jouer de l’orgue (en particulier du Hammond B3 qui fait sonner le gospel beaucoup mieux que les orgues à tuyaux) et à chanter.

Après avoir joué avec son père dans les églises, elle a étudié le piano mais s’est concentré sur son instrument favori l’orgue. Elle est également diplômée de Manhattan School of Music.
Le grand Count Basie l’a prise sous sa coupe dans son club de Harlem ce qui lui a permis de jouer avec les plus grands nom : Ray Charles, George Benson, Ella Fitzgerald, etc.
Rhoda Scott dans toutes ses oeuvres, elle jour même avec ses pieds : impressionnant !

Rhoda scott - wade in the water

Elle joue maintenant régulièrement avec la jeune tromboniste Sarah Morrow et la chanteurse Gilda Solve.

En 1967 Rhoda est venue étudier en France aux côtés de Nadia Boulanger la Directrice du Conservatoire américain de Fontainebleau à l’époque Chef d’orchestre et pédagogue française réputée.

Depuis elle s’est mariée à un français, comédien et chanteur, qui est son imprésario. Ils vivent en France depuis 1968 (ils résident maintenant dans le Perche). A ses débuts en France elle a travaillée avec Eddie Barclay et Bruno Coquatrix qui lui a ouvert les portes de l’Olympia. Ensuite elle est passée plusieurs fois à la télévison avec Yves Mourousi et Guy Lux, ainsi elle garde un public de cette génération.

Depuis le festival de Jazz de Vienne en 2004, elle a formé avec 3 jeunes musiciennes françaises son Lady Quartet qui marche fort sur la scène du Jazz.

Rhoda Scott et Sarah Morrow en 2006



Molly Johnson, dans un registre différent, perpétue la tradition des métisses princesses du Jazz au Canada.

4 commentaires:

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