Les premières années de Saint-Martin de Porrès, Saint-Patron des métis


Martin de Porrès est né le 9 décembre 1579 à Lima au Pérou. C’est le fils d’un conquistador noble espagnol, Jean de Porrès (Don Juan de Porrès), chevalier de l'Ordre d'Alcantara et d'Anne Vélasquez, une esclave noire libérée.

Nous avons décidé de lui consacrer plusieurs billets sur les Métis Célèbres, car personne ne peut mieux incarner l’Apologie du Métissage que Saint-Martin de Porres, le Saint-Patron des métis ou « The Patron Saint of mixed-race people » pour les anglophones :
  • un des Saints « les plus merveilleux » du christianisme - Martin de la charité
  • un métis qui rayonne sur la planète dès le XVIe siècle.
Plus de 40 ans après qu'Alexandre de Médicis le premier Duc de Florence – le seul métis aristocrate du XVIe - « sévisse en Europe », Saint-Martin de Porrès répand amour, charité, bienveillance et miracles sur l’Amérique.

Dès son plus jeune âge Martin de Porres se retrouve face à de grandes difficultés matérielles. En effet, son père appelé à de hautes fonctions laisse seul sa mère et ses deux enfants illégitimes (lui et sa cadette de deux ans Joanna) dans la pauvreté la plus totale. L’histoire dit que Martin ressemblait à sa mère et que sa couleur de « métis foncé » faisait honte à son père.

Très vite Martin qui sera plus tard surnommé Martin de la Charité « fait des siennes » : régulièrement il revient du marché sans l’argent confié par sa mère et sans les victuailles demandées car il distribue sur le chemin du retour tous ses maigres achats aux différents mendiants et pauvres qui inondent les rues de Lima.

Un jour Don Juan de Porrès en visite pour « quand même » voir sa maîtresse et ses enfants, prend avec lui Martin et Joanna qui ont alors 8 et 6 ans et les emmène en Équateur à Guayaquil. Il s’occupe alors d’eux pendant 4 ans et leur donne une éducation « digne de son rang ». Mais ses responsabilités de conquistador le rattrapent et il doit rejoindre le Panama. Il laisse alors Joanna entre de bonnes mains en Équateur et ramène Matin à Lima chez sa mère mais ce coup-ci en lui fournissant tout ce qu’il faut pour qu’il puisse subvenir dignement à son éducation.

A douze 12 ans, Martin choisi alors de devenir barbier (les barbiers de cette époque savaient également soigner les blessures et faisaient fonction de médecins et de chirurgiens).

L’apprentissage, la vie merveilleuse et les miracles de Saint-Martin de Porres, Martin de la charité, seront développés dans les semaines à venir.

Retenons dès maintenant qu’après une vie dédiée aux autres pour faire leur bien, la fête de Martin de la charité est le 3 novembre, soit deux jours après celle de tous les Saints.

Pour en savoir plus : l'apprentissage de Saint-Martin de Porrès ou La vie du Saint-Patron des métis(ses).

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour ces informations, saint-martin de porrès est peu connu, je ne connaissais pas son existance et encore mins sa vie, merci !

Anonyme a dit…

Ca fait plaisir !
Merci pour votre visite et si vous repassez n'hésitez pas à aller lire la suite de la vie de Saint-Martin de Porrès.

En accès direct, je vous propose ci-dessous une liste non exhaustive, par ordre chronologique, des premiers métis à s'être distingués entre le 16ième et le 19ième siècle !
Vous trouverez ci-dessous une liste de beautés métisses célèbres : mannequins, actrices, chanteuses, musiciennes ou les 4 en même temps qui rayonnent sur les 20ième et 21ième siècles.
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